■Les merveilles du feu ( Edition int?grale ) illustr?【電子書籍】[ ?mile Bouant (1847-1926) ]


Les merveilles du feu ( Edition int?grale ) illustr?【電子書籍】[ ?mile Bouant (1847-1926) ]
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<p>≪ Qui se repr?sentera jamais, a dit M. Albert R?ville, le bonheur, le ravissement, l’extase radieuse de celui de nos p?res inconnus qui, le premier, montra en triomphe ? la tribu stup?faite le tison fumant d’o? il avait r?ussi ? faire jaillir la flamme ? ≫<br /> Le feu est en effet absolument n?cessaire ? l’homme, et l’on ne con?oit pas que nous puissions exister sans son secours. Sans le feu il ne peut r?chauffer ses membres engourdis par le froid, ni ?clairer sa demeure pendant les longues nuits d’hiver. Sans le feu il lui est impossible de proc?der ? la cuisson de ses mets : la dure n?cessit? de l’alimentation quotidienne se dresse devant lui comme un probl?me presque insoluble.<br /> Il est remarquable que les produits naturels dont se compose la base principale de notre nourriture, froment, riz, ma?s, pomme de terre..., ne sauraient ?tre consomm?s s’il n’?taient soumis ? une cuisson pr?alable. Sans le feu, par cons?quent, pas de cultures, mais seulement des tribus errantes, compos?es de chasseurs et de p?cheurs, et, par suite, pas de vie de famille.<br /> Avec le feu, au contraire, devaient na?tre l’agriculture, la sociabilit? qui en est la cons?quence, la vie de famille et les saintes joies qui l’accompagnent.<br /> Le foyer domestique marque, comme l’a tr?s justement fait observer Virchow, la limite la plus certaine entre l’?tat de l’homme nomade et celui de l’homme fix? au sol.<br /> Mais ce n’est pas tout : le mythe de Prom?th?e, qui d?robe le feu du ciel, est l’image de la civilisation naissante au sein de la soci?t? primitive. Le feu est le symbole des premi?res connaissances que l’homme s’appropria, lesquelles amen?rent son d?veloppement intellectuel, moral et politique : c’est l’embl?me des sciences et des arts.<br /> ≪ Voulez-vous, avec Edgar Quinet, voir na?tre une grande civilisation ? Voulez-vous surprendre le moment o? l’homme cr?e, d’une premi?re impression et d’un fait qui vous semble tr?s simple aujourd’hui, tout un monde de myst?res, de rites, de po?sie, qui sera la substance de l’avenir ? Voulez-vous mesurer, en peu de mots, tout ce que l’esprit humain au berceau est capable de faire avec un premier germe, tout ce qu’il peut b?tir de solide et d’immortel sur un peu de fum?e ? Voulez-vous, une fois, saisir la soci?t? humaine et toute l’histoire renferm?e dans son embryon ? Vous le pouvez.<br /> ≪ Approchez. Voyez-vous ce feu de berger qui s’allume sur la pente de cette colline sub-himalayenne ? Quoi de plus simple et de plus indigent ? Une poign?e de feuilles s?ches amass?es sur un lit de terre ; deux bergers qui frottent l’un contre l’autre deux morceaux de bois d’arani ; une ?tincelle rouge?tre qui jaillit, les touffes s?ches qui s’enflamment. O? est le prodige ? Cela se voit tous les jours. Que peut-on tirer d’un ?v?nement aussi insignifiant ? Passons et cherchons autre chose. Non, c’est l? qu’il faut s’arr?ter si l’on veut assister ? la naissance d’un monde. ≫<br /> Ce n’est donc plus seulement la famille qui va na?tre de la possession du feu, mais la soci?t? elle-m?me, l’industrie et les arts, en un mot la civilisation. Le premier foyer est le foyer du genre humain. Comment s’?tonner, d?s lors, que nombre de peuples aient ador? et adorent encore le feu, ou le soleil, qui en est la plus brillante incarnation.<br /> Le r?le industriel du feu est ?loquemment d?crit dans une page de Daniel Wilson traduite par M. N. Joly.<br /> ≪ Le minerai de fer, masse noire, disgracieuse, inerte, gisait sous la terre. A c?t? de lui, dans des couches contemporaines de celles o? il se trouve enseveli, la chaleur accumul?e pendant les si?cles oubli?s des temps g?ologiques s’?tait condens?e pour former le charbon v?g?tal. Et maintenant le feu allait accomplir ses triomphes, et faire des vastes plaines et des grands cours d’eau du Nouveau Monde le th??tre de r?volutions sans ?gales depuis le temps que lui-m?me ?tait n?. La houille et le fer se marient ensemble. Les nouveaux fabricateurs de foudre travaillent sans rel?che dans les forges rugissantes de Birmingham, de Glascow, de Wolverhampton et de Woolvich. Watt, Arkwight, Brunel, Stephenson, deviennent les Tubal-Ca?ns et les Wieglands-Smiths de notre ?ge moderne. Leurs steamers couvrent l’Atlantique comme d’un pont de bateaux ; et l? o? le g?nie de l’Europe, ce croyant solitaire ? un monde occidental, guidait les caravelles de l’Espagne vers un autre continent, ? travers les effrayants myst?res de l’Oc?an, les navires marchands de toutes les nations pr?cipitent leur course et d?fient les vents et les flots, sous l’impulsion de ces nouvelles forces qui sommeillaient, attendant leur r?veil d’une faible ?tincelle allum?e par le Prom?th?e des for?ts. Servi par cet esclave volontaire, le g?nie m?canique remplit, sans se lasser, sa t?che grandiose. L’ouvrage entier des vieux si?cles est d?pass? en quelques simples ann?es. Partout et sous toutes les formes, les nouveaux d?veloppements de cet ?l?ment primitif de la science nous font tressaillir ? la vue de ses forces r?centes et ? jamais in?puisables. Au nord, au sud, dans la solitude de l’horizon occidental de la civilisation, les voies ferr?es s’?tendent, les chevaux de fer s’?lancent essouffl?s, hennissant, impatients d’arriver ? l’Oc?an pacifique, et l’?motion qui les agite ne cessera qu’au moment o?, de concert avec les navires de commerce qui voguent sur les mers, ils auront form? une ceinture autour du monde entier. ≫<br /> Nulles merveilles ne sont donc plus ?tonnantes, ni plus dignes d’attention, que celles du feu ! Nulles non plus ne se pr?sentent ? nous sous des aspects plus vari?s. Certes, nous n’avons pas form? le projet de les passer toutes en revue : la t?che serait au-dessus de nos forces. Nous indiquerons seulement celles qui nous paraissent rentrer dans le cadre d’une ?tude g?n?rale sans insister sp?cialement sur aucune application indus trielle. Le foyer domestique, avec son histoire et l’examen de son double rayonnement calorifique et lumineux, suffira presque ? lui seul ? remplir ces pages. Puisse l’auteur contribuer ? le rendre plus cher en le faisant mieux conna?tre !</p> <p><strong>INTRODUCTION<br /> I - LE FEU DANS L’ANTIQUIT?<br /> I - L’ORIGINE DU FEU<br /> II - LES ADORATEURS DU FEU<br /> III - LE FOYER<br /> IV - LE FEU DANS LES C?R?MONIES RELIGIEUSES<br /> V - LES SUPPLICES ET LES ?PREUVES PAR LE FEU<br /> II - TH?ORIE DU FEU<br /> I - LE FEU PRODUIT PAR LES ACTIONS M?CANIQUES<br /> II - LE FEU PRODUIT PAR LES ACTIONS CHIMIQUES<br /> III - CE QUE C’EST QUE LE FEU<br /> III - L’UTILISATION DE LA CHALEUR DU FEU<br /> I - LES COMBUSTIBLES<br /> II - LE. CHAUFFACE DANS LES LABORATOIRES<br /> III - LE CHAUFFAGE DES APPARTEMENTS<br /> IV - LE CHAUFFAGE INDUSTRIEL<br /> V - LA TRANSFORMATION DE LA CHALEUR EN TRAVAIL M?CANIQUE<br /> IV - L’UTILISATION DE LA LUMI?RE DU FEU<br /> I - LE POUVOIR ?CLAIRANT DU FEU<br /> II - LES ANCIENS PROC?D?S D’?CLAIRAGE ET LEURS PERFECTIONNEMENTS R?CENTS<br /> III - LES NOUVEAUX PROC?D?S D’?CLAIRAGE ET L’?CLAIRAGE PUBLIC<br /> V - LE SOLEIL, SOURCE DE CHALEUR ET DE LUMI?RE<br /> I - LES ADORATEURS DU SOLEIL<br /> II - LA LUMI?RE ET LA CHALEUR DU SOLEIL<br /> III - L’ORIGINE DU FEU SOLAIRE<br /> IV - LE ROLE DU SOLEIL DANS LA NATURE</strong></p>画面が切り替わりますので、しばらくお待ち下さい。 ※ご購入は、楽天kobo商品ページからお願いします。※切り替わらない場合は、こちら をクリックして下さい。 ※このページからは注文できません。

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